LA COUPE EST PLEINE

Attentat à Paris : l'assaillant était fiché S

Comme d’habitude, je ne réagis pas à chaud sur un événement, surtout s’il est aussi dramatique.

Qu’entend-on [encore] sur les chaînes d’info (ou ailleurs) : c’est un jeune, fiché S, qui s’est radicalisé, et est passé à l’acte, etc., etc.

Peut-être, mais quand-même, FOUTAGE DE GUEULE !

Ses parents, tchétchènes, ont dû obtenir l’asile pour des raisons d’insécurité et d’état de quasi-guerre dans leur pays d’origine.

On aurait pu donc s’attendre à ce qu’ils s’inscrivent dans une certaine forme d’intégration, notamment eu égard à ce que la France a fait pour eux. Mais que nenni !

Au-delà de ce triste, dramatique, inqualifiable, événement, malgré ce que l’on est en train de nous dire depuis hier, qu’il est fiché S, que Daesh ou l’Etat Islamique ont revendiqué cet attentat ( ?), que le procureur général ait saisi la cellule anti-terrorisme, le problème est beaucoup plus profond et grave que ce l’on veut bien nous présenter.

Car, au vu des événements de ces dernières années, et au risque de choquer, je pense qu’il est trop facile de parler de terrorisme, pour cacher un malaise beaucoup plus ancré aujourd’hui.
Le problème est celui de l’immigration non-contrôlée, non-gérée, illégale et j’en passe.

C’est fini ce temps où les italiens quittaient le fascisme avant la seconde guerre mondiale, et travaillaient, soit dans le bâtiment, soit dans les mines de Lorraine.

C’est fini ce temps où les portugais fuyaient le régime de Salazar, s’installaient en France, pas pour y foutre le bordel, mais pour y travailler.

C’est fini ce temps où des nord-africains ont immigré en France, pour une grande partie, y fonder une famille et y travailler.

Je pourrais citer beaucoup d’autres exemples, par exemple les boat-people, où les asiatiques se sont parfaitement intégrés.
Mais ce temps-là est révolu.

Le problème avait déjà commencé avec la régularisation des fameux « 101 maliens » par François Mitterrand.

Je répéterai cette fameuse phrase de Michel Rocard : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde. Et il a dit cela il y a combien d’années ?

Je rappellerai que sauf quelques rares cas, tous les attentats depuis plus de 30 ans ont été perpétrés par des gens nés en France, naturalisés, ou à tout le moins à qui on a donné des papiers.

Bien sûr on va me dire qu’il y a des exceptions, que je fais des généralités, des amalgames.
On va même de taxer d’extrême-droite, de nationaliste.
Et bien c’est justement pour éviter une montée du nationalisme, comme on peut le voir dans certains pays européens que je pousse ce coup de gueule.

Alors, s’il vous plait, mesdames, messieurs les journalistes, arrêtez de nous parler de terrorisme, de fichés S. Mesdames, messieurs les bien-pensants, les mélenchonistes et autres communistes reconvertis ou restés à l’état de conservation stalinienne, arrêtez de nous bassiner avec la misère humaine dans le monde, qui si elle existe bel et bien, il n’en reste pas moins que bon nombre de nos concitoyens, y compris d’origine immigrée, qui sont aussi dans l’indigence parfois, aspirent à la tranquillité, au respect de leurs droit.
Etre accueilli en France est pour bon nombre un cadeau du ciel, génère des droits, mais aussi des devoirs.
On n’en n’est même plus à « La France tu l’aimes ou tu la quitte », mais à « Non, c’est fini, sauf rare exception, tu n’es plus le bienvenu en France ! ».

Mettre les fichés S en prison disait-on il y a encore quelques temps ? Oui, mais dans le cadre d’un préalable à la déchéance de nationalité et d’expulsion vers leurs pays d’origine.

On ne peut faire le bonheur des gens contre eux-mêmes. S’ils ne veulent pas s’intégrer, ce n’est pas à nous de faire l’effort !